Tract Syndical Le grand bluff

Publié le par cftc 3 suisses

Le 03/08/09                            

 

La CFTC a de grandes et bonne nouvelles à l’encontre des salariés de 3 Suisses. Dès septembre 2009, aucun salarié n’aura un salaire inférieur à 1500€ net, instauration de la sixième semaine de congés,  5 jours de congés payés pour enfants malades, chèque cadeau de fin d’année doublé,…

Stop, nous préférons arrêter là car nous n’appliquerons pas la politique de la direction qui s’engage auprès des salariés sans en avoir les garanties et à ce jour nous n’avons malheureusement pas l’accord de notre direction pour l’application de ces nouvelles dispositions. Quoiqu’en continuant d’appliquer la stratégie de notre DRH, il suffirait que notre organisation syndicale sollicite  celle-ci pour nous accompagner  auprès de notre Conseil d’Administration afin de  soutenir notre demande auprès des actionnaires et obtenir satisfaction.


Tout le monde se rend compte que la situation devient burlesque.
 

 

En effet, la direction a leurré les salariés volontaires au départ en leur proposant des dispositions dont elle ne maitrisait pas les accords. La DRH a fait fi des lois en manipulant les salariés et certains syndicats pour mettre devant le fait accompli  la DDTEFP. De plus la DRH a modifié certains éléments transmis concernant le PSE initial sans en faire part à la DDTEFP entre autre le fameux motif « pour affaire personnelle ». Le FONGECIF n’est il pas prévu pour ce type de demande ?

 

Pour la CFTC la décision de la DDTE est une victoire de la démocratie et du respect des lois. C’est surtout une très bonne décision pour la pérennité des emplois et la bonne utilisation des fonds versés aux ASSEDIC par l’ensemble des salariés. C’est aussi et ne l’oublions pas une victoire de la mobilisation des salariés face aux forces du capital.

 

Merci d’avoir été nombreux à soutenir l’intersyndicale sur le seul mot d’ordre du « 0 LICENCIEMENT ». La lutte finit par payer.

 

A ce jour la direction ne sait plus à quel saint se vouer et veut organiser unilatéralement un CE extraordinaire le lundi 03/08/09 à 14h00 pour l’aider à répondre au courrier adressé au directeur de la DRH des 3 Suisses par le DDTEFP en date du 29/07/09 dont vous avez eu connaissance par le lien du tract de la CGT intitulé « Hors la loi ».

Si l’on avait encore des doutes sur l’incompétence de notre DRH aujourd’hui ils sont levés.

 

La DRH se doit d’assumer seule ses erreurs, ses mensonges et ses manipulations et ne doit pas persister à vouloir mettre la confusion dans la tête des salariés et surtout la zizanie au sein des services, alors qu’elle est seule responsable de ses actes. La DRH se doit également de rencontrer chaque salarié concerné par les départs volontaires pour expliquer avec clarté et honnêteté la réalité de la situation et reconnaitre que son stratagème  a échoué.

 

Dans l’hypothèse ou la DRH jugerait nécessaire de répondre au courrier qui lui a été transmis c’est à elle seule d’y répondre. La DRH ne doit pas persister dans ses manœuvres de manipulation mais au contraire mettre sa vanité de côté et être bonne perdante.

La CFTC ne sollicite pas un Comité d’Entreprise extraordinaire pour obtenir l’aide de la direction et des autres organisations syndicales afin de  répondre aux différents courriers qui lui sont adressés. Elle assume seule le contenu et la rédaction de ses engagements.

La CFTC reste néanmoins vigilante quant à l’application de la décision de la DDTEFP et restera sur ses gardes dans les semaines à venir pour tenter d’empêcher votre DRH de récidiver. Vu les circonstances il ne sera plus possible pour notre organisation syndicale et surtout pour le personnel de donner une crédibilité aux futurs discours de notre DRH. Le climat de confiance sera long à rétablir.

 

Il faut dès à présent que nos dirigeants au travers de cette expérience change de politique économique et sociale. Il est primordial que le personnel y soit associé et qu’il profite au même titre que les actionnaires des fruits de leurs efforts. Nous nous engageons néanmoins à continuer à défendre au mieux les intérêts du personnel et le respect des lois. Les salariés qui se sentent trahis par notre DRH ont la possibilité de saisir le conseil des prud’hommes pour obtenir réparation. La CFTC reste à leur entière disposition pour les aider dans leurs démarches.

Pour conclure :

La CFTC se félicite de cette décision et en assume pleinement sa part de responsabilité tout en n’oubliant pas qu’il y a malgré tout 674 emplois de supprimés.

«Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute cette leçon vaut bien une syndicalisation sans doute »       

Et comme nous le rappelaient  si souvent nos ainés vaux mieux tenir que courir.

        

Publié dans Tracts Syndicaux

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